La métaphore du jeu

1. La vie n’est pas un jeu. Je n’ai pas de goût excessif pour les jeux et, pour tout dire, je n’adhère pas au vaste mouvement de ludification1On parle également de ludicisation ou gamification, bien que les trois termes ne soient pas parfaitement synonymes. Ils se rapportent cependant à la transposition des mécanismes du jeu (récompense, objectif, engagement du joueur) à d’autres domaines : commerce, éducation, formation. Le truc n’est pas neuf, ainsi qu’en atteste l’essor des cartes de fidélité et des points cadeaux depuis plusieurs décennies. auquel nous assistons. Quoique la publicité cherche à nous prouver le contraire, la vie n’est pas un jeu, pas plus qu’elle n’est une fête. Car le jeu comme la fête supposent que l’on s’absente momentanément du cours normal des choses.

Quand on joue, quand on fait la fête, tout est permis ou presque. Dans la vie au contraire, les actes ont des conséquences qu’il faut assumer. On doit faire des choix entre des solutions également contraignantes, il n’est pas possible de sauter un tour et, quand on repasse par la case départ, on touche rarement vingt mille Francs…

2. La vie est une succession de jeux. Nombre d’occupations dans la vie (éducation, politique, affaires) sont pourtant assimilables à des jeux. Comme le jeu en effet, elles sont des activités encadrées par des règles, qui comportent une situation de départ et une situation d’arrivée, occupations au sein desquelles une place est faite au hasard et où se déploie le libre-arbitre des joueurs.

De plus, l’être humain est un animal éminemment grégaire. Or « l’image du jeu est sans doute la moins mauvaise pour évoquer les choses sociales »2Pierre BOURDIEU, « De la règle aux stratégies », entretien avec Pierre LAMAISON, Terrain (revue d’ethnologie de l’Europe), n° 4, mars 1985, p. 93‑100.. Ce n’est donc pas un penchant naturel mais une commodité intellectuelle qui me pousse à faire usage d’une métaphore à la fois utile et féconde3À rapprocher de cette citation : « … le fait d’appeler « jeux » des comportements aussi tragiques que le suicide, l’alcoolisme et l’abandon aux drogues, le crime ou la schizophrénie, n’est ni fou, ni facétieux, ni barbare. La caractéristique essentielle du jeu humain n’est pas que les émotions soient fausses, mais qu’elles soient réglementées. Cela se révèle quand des sanctions punissent un déploiement illégitime d’émotions. Le jeu peut être d’un sérieux sinistre ou même fatal, mais les sanctions sociales ne seront sérieuses que si les règles sont transgressées. » (Éric BERNE, Des jeux et des hommes, 1975, Stock)..

Considérer des pratiques ou des projets professionnels à travers le prisme du jeu permet de les observer avec distance (#1). En interrompant brièvement la partie (#2), il devient alors possible d’en réécrire les règles (#3) pour pouvoir jouer de manière plus efficiente et plus agréable (#4). Ces quatre étapes seront l’occasion de filer la métaphore du jeu afin de donner une perspective à la démarche.

Étape #1. Observer la partie

3. La phase d’audit. Sauf création de structure ou mise en place de projet vraiment innovant, il s’agit de partir de l’existant4Positionnement, locaux, équipe, clientèle. pour améliorer ce qui peut l’être, idéalement avec les moyens dont vous disposez déjà5Matériel, personnel, compétences..

Le but de cette phase d’audit est d’identifier les systèmes, les structures et les usages qui gouvernent votre activité, y compris ceux qui sont défectueux6Dysfonctionnements, retards, gaspillage., de les mettre en évidence pour voir s’ils remplissent correctement leur fonction7Le traitement des réclamations clients, la gestion des carrières, les lignes de fabrication, le suivi des factures, la communication interne, etc. en utilisant un minimum de moyens8Matériel, trésorerie, temps de travail des collaborateurs. Ce dernier aspect doit faire l’objet d’une attention particulière. Il n’échappe à personne, en effet, que la masse salariale est un poste de dépense important. En revanche, on sous-estime beaucoup les gains de temps qu’une simplification ou réorganisation de certaines tâches ou opérations peut produire, juste par la rédaction de procédures, l’adoption de codes communs ou le redéploiement des attributions..

L’objectif est de révéler tout le potentiel de votre structure, en fonction de ce qu’elle est déjà. Cela n’exclut pas des investissements, s’ils sont proportionnés au retour attendu et s’ils s’inscrivent dans une stratégie globale. L’intelligence décisionnelle sait aussi voir grand !

4. La métaphore du jeu (1) : un discours. Tout jeu pose un objectif et fixe les moyens de l’atteindre, qui sont autant de règles mais également de valeurs. Souvent, le plateau de jeu figure un territoire, c’est-à-dire une portion d’espace, dans une géographie autonome qui lui est propre.

La partie étant découpée en séquences, le jeu induit un certain rapport au temps. Des objets symbolisent des personnages ou instrumentalisent le hasard9Un dé, par exemple.. Ainsi, déployant un univers propre, le jeu est un discours sur le monde, qui traite toujours d’un sujet. Cette dimension discursive en fait un média, voire une forme d’art.

Dépassant le seul divertissement, le jeu devient un mode de communication entre les Hommes. D’ailleurs, tout peut être raconté ou mis en scène par le jeu, avec une certaine distance qui dédramatise la situation.

Car le jeu comporte de nombreuses connotations (le divertissement, l’amusement, la gratuité, l’inutilité ou l’irréalité) qui en font un discours à nul autre pareil. Mettre du ludique dans du non-ludique permet alors de simuler des situations très diverses (conduite d’un engin, vol en avion, opération chirurgicale) afin de faciliter l’apprentissage ou d’assimiler un grand nombre d’informations.

Étape #2. Mettre le jeu en pause

5. L’élaboration d’une stratégie. Rassurez-vous, il n’est pas véritablement question d’appuyer sur le bouton pause. Il s’agit plutôt de « se poser » quelques instants, pour repenser les choses. La vie des affaires et le jeu politique sont soumis à un même impératif — la fuite du temps — qui appelle un même réflexe : la course contre la montre.

Quand on a continuellement le nez dans le guidon, la tentation est de faire comme on a toujours fait, de réagir aux difficultés ou à l’actualité par à-coup, en s’éloignant de toute vue d’ensemble. Or cette vue d’ensemble, en fonction de laquelle on devrait prendre toutes les décisions, porte un nom. C’est la stratégie.

6. La conception occidentale de la stratégie repose sur la modélisation10Voir la conférence de François JULLIEN, L’art de la guerre expliqué à l’Occident, 2007, École centrale de Marseille.. Distinguant entre théorie et pratique, elle commence par faire un plan (le modèle) qui sera ensuite mis en œuvre. En ce sens, une règle du jeu est un modèle. Rapportée aux affaires, la conception de ce modèle revient à interroger l’ADN de l’entreprise pour déterminer son positionnement sur le marché puis à en tirer des orientations pour son activité future.

À l’inverse, l’approche chinoise de la stratégie repose sur la maturation, c’est-à-dire sur les transformations silencieuses. La priorité est donc donnée au terrain, à la configuration des lieux. Le bon stratège sait révéler le potentiel d’une situation, en mettant en place les conditions qui permettront d’obtenir les effets escomptés11Il est vrai que la contrainte est fréquemment contreproductive. L’incitation, plus douce, mène souvent au même résultat, avec une déperdition d’énergie moindre. .

Antinomiques, ces deux conceptions sont également complémentaires, ce qui explique que l’intelligence décisionnelle tienne compte de l’une autant que de l’autre12D’ailleurs, à elles deux, elles montrent l’imbrication de la stratégie et de l’organisation.. Précisons enfin qu’en affaires comme en politique, l’élaboration d’une stratégie intervient dans un contexte de concurrence, à laquelle la meilleure réponse reste la créativité. L’innovation plutôt que l’imitation.

7. La métaphore du jeu (2) : une influence. Dire que le jeu est une activité réglée, c’est mettre en évidence que chaque jeu repose sur un système complet de règles. Ces règles poursuivent la réalisation d’un objectif et, dans cette optique, autorisent ou interdisent certains comportements.

Elles peuvent aussi récompenser le joueur13Rejouer quand on fait un double six, toucher vingt mille Francs. ou le sanctionner14Passer son tour, aller en prison.. Le but du jeu ne peut donc être atteint que selon des moyens prévus par les créateurs du jeu et expliqués dans les règles. S’il y a bien un affrontement entre les joueurs, c’est une concurrence organisée que le jeu met en place. C’est une bataille à la loyale.

« Tout jeu est système de règles. Celles-ci définissent ce qui est ou qui n’est pas de jeu, c’est-à-dire le permis et le défendu. Ces conventions sont à la fois arbitraires, impératives et sans appel. »15Roger CAILLOIS, Les jeux et les hommes. Le masque et le vertige, Gallimard, introduction.

8. Entre les deux extrêmes que sont l’obligatoire16Au sens d’une obligation de faire ou de donner. et le défendu17Au sens d’une interdiction, c’est-à-dire une obligation de ne pas faire., on trouve un vaste champ des possibles. Cet espace (mental) permet au joueur d’exercer son libre-arbitre, d’exprimer son sens de la tactique. À travers une série de choix, dont certains se révéleront judicieux et d’autres non, le joueur construit ainsi sa propre partie.

« Le terme de jeu combine […] les idées de limites, de liberté et d’invention. Dans un registre voisin, il exprime un remarquable mélange où se lisent conjointement les idées complémentaires de chance et d’habileté, de ressources reçues du hasard ou de la fortune et de la plus ou moins vive intelligence qui les met en œuvre et qui tâche d’en tirer un profit maximum. »18Roger CAILLOIS, Les jeux et les hommes. Le masque et le vertige, Gallimard, introduction.

9. Aussi inventif soit-il, le joueur se heurte toujours à une limite : les interdictions. Sa liberté est donc partiellement illusoire. Comme toute liberté en ce bas-monde, elle n’est jamais que le jeu de conditionnements, une configuration particulière d’un mécanisme pré-déterminé, une construction (originale, il est vrai) à partir de briques déjà données.

À l’instar de la règle, cet aspect du jeu le fait apparaître comme un vecteur ou un levier d’influence. Si le joueur choisit le coup qu’il va jouer, il ne le sélectionne que parmi des coups permis, prévus, connus.

Étape #3. Réécrire la règle du jeu

10. L’élaboration d’une tactique. Dans la conception d’un plan, il y a évidemment de très nombreux niveaux de détail (selon la granularité). Les vues générales ont déjà été arrêtées lors de la phase précédente (identité de la structure ou du produit, grandes lignes du projet, stratégie politique à moyen terme).

Là, il s’agit de passer à la mise en œuvre concrète en organisant le travail, en planifiant les tâches, en fédérant les efforts, par l’élaboration d’outils, la rédaction de procédures, la création de contenus (charte graphique, identité rédactionnelle, signature vocale, suivi des créances, gestion des fournisseurs, prévention et traitement des réclamations clients, etc.). C’est la tactique.

11. On voit que réécrire la règle du jeu est une vaste entreprise (au sens où elle est transversale et ne se limite pas aux organes, aux fonctions, aux métiers), intellectuellement ambitieuse, mais pas si lourde que ça à mettre en action(s). Elle identifie des objectifs et des moyens, les réattribue aux différents « joueurs »19Dirigeants, investisseurs, collaborateurs, ouvriers, partenaires. et procède à une répartition temporelle20Scander l’activité avec des rendez-vous, des rituels, des étapes quotidiens, hebdomadaires, mensuels… et spatiale21Réaménagement des postes de travail, acquisition de nouveaux locaux, création de nouveaux espaces pour le repos, les réunions, etc. du « jeu ».

12. La métaphore du jeu (3) : une motivation. Un jeu, comme une entreprise ou un programme politique, contribue à façonner le monde en changeant les usages, en en montrant de nouveaux22C’est la Realpolitik de BISMARCK autant que la « libération de la femme » par MOULINEX…. La réussite de votre projet dépend de votre motivation mais aussi — et surtout — de votre capacité à y faire adhérer tous vos « partenaires » (collaborateurs, clients, fournisseurs, investisseurs, anges gardiens).

Cette adhésion est un des effets recherchés de l’emploi de la règle comme vecteur d’influence. Motiver n’est rien d’autre qu’influencer favorablement ses troupes. Autrement dit, c’est « créer chez quelqu’un les conditions qui le poussent à agir… »23LAROUSSE, Dictionnaire en ligne, Motiver, 3. Or le jeu, parce qu’il comporte un « enjeu », est un facteur d’engagement.

13. Sa dimension inclusive24C’est le sens de l’expression être « dans » le jeu. porte à adhérer à une narration, d’autant plus que le jeu est un monde merveilleux, auquel on a envie d’appartenir25On dira que le jeu est un interactif fictionnel.. Sans aller jusque-là pour les entreprises, on constate qu’il y a des boîtes dans lesquelles on aime travailler et d’autres non, des managers qu’on a envie de suivre et d’autres qui découragent.

Or la motivation ne tient pas exclusivement (ni même essentiellement) à la rémunération ou à la qualité des locaux, mais à des aspects plus humains, à une certaine liberté ou à une implication des collaborateurs. Au-delà, traiter de la vie politique ou de la vie en entreprise à travers le prisme du jeu permet de renforcer l’esprit d’équipe et d’aborder, de façon dépassionnée, la gestion des conflits.

Étape #4. Jouer selon les nouvelles règles

14. L’exécution du plan. L’écriture des règles du jeu et leur mise à disposition de vos collaborateurs ne vont pas transformer ipso facto la réalité de votre entreprise. Une idée — donc un plan, un projet, une tactique — n’est rien sans sa mise à exécution.

Il faut donc escorter le changement, épauler votre personnel pour que les parties prenantes s’approprient le projet et, partant, que les règles nouvellement écrites soient appliquées. Dans l’entreprise, l’exécution du plan s’appuiera sur la communication interne et des sessions de formation. En politique, il s’agira plutôt de miser sur une solide communication externe et de faire jouer son réseau d’influence.

15. La métaphore du jeu (4) : un apprentissage. Dans la droite ligne de la capacité motivationnelle du jeu, se situe celle de l’apprentissage. On la retrouve dans ce que l’on nomme les « serious game », ces jeux qui ne sont pas dévolus au simple divertissement mais à l’éducation, à la formation, à la prévention, voire au marketing.

Contrairement à la réalité, un jeu peut sans cesse être recommencé. Cette deuxième caractéristique du jeu (la répétition) est, avec l’interaction (déjà mentionnée), une condition de l’apprentissage. La répétition va engendrer la mémorisation d’informations ou l’acquisition de réflexes.

Mieux, elle va renverser le rapport à l’erreur. Quand on joue, par exemple sur son téléphone, on ne le range pas à la première partie perdue. On réessaie. Car se tromper est vu comme une acquisition d’expérience au service d’un objectif : gagner la partie. Là où, dans la vie, l’erreur est perçue comme un échec, dans le jeu, on l’assimile à de l’expérience.

Se tromper permet d’apprendre de ses erreurs, d’appréhender différemment les choses. Ce retournement conduit à instaurer une dynamique d’innovation, à doper la créativité, à chercher — presque mécaniquement — de nouvelles solutions à un problème connu.

« Le jeu suppose certes la volonté de gagner, en utilisant au mieux ces ressources et en s’interdisant les coups prohibés. Mais il exige davantage : il faut enchérir de courtoisie sur l’adversaire, lui faire confiance par principe et le combattre sans animosité. Il faut encore accepter d’avance l’échec éventuel, la malchance ou la fatalité, consentir à la défaite sans colère ni désespoir. Qui se fâche ou se plaint se discrédite. En effet, là où toute nouvelle partie apparaît comme un commencement absolu, rien n’est perdu et le joueur, plutôt que de récriminer ou de se décourager, a lieu de redoubler son effort. »26Roger CAILLOIS, Les jeux et les hommes. Le masque et le vertige, Gallimard, introduction.

Références

Illustrations

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    On parle également de ludicisation ou gamification, bien que les trois termes ne soient pas parfaitement synonymes. Ils se rapportent cependant à la transposition des mécanismes du jeu (récompense, objectif, engagement du joueur) à d’autres domaines : commerce, éducation, formation. Le truc n’est pas neuf, ainsi qu’en atteste l’essor des cartes de fidélité et des points cadeaux depuis plusieurs décennies.
  • 2
    Pierre BOURDIEU, « De la règle aux stratégies », entretien avec Pierre LAMAISON, Terrain (revue d’ethnologie de l’Europe), n° 4, mars 1985, p. 93‑100.
  • 3
    À rapprocher de cette citation : « … le fait d’appeler « jeux » des comportements aussi tragiques que le suicide, l’alcoolisme et l’abandon aux drogues, le crime ou la schizophrénie, n’est ni fou, ni facétieux, ni barbare. La caractéristique essentielle du jeu humain n’est pas que les émotions soient fausses, mais qu’elles soient réglementées. Cela se révèle quand des sanctions punissent un déploiement illégitime d’émotions. Le jeu peut être d’un sérieux sinistre ou même fatal, mais les sanctions sociales ne seront sérieuses que si les règles sont transgressées. » (Éric BERNE, Des jeux et des hommes, 1975, Stock).
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    Positionnement, locaux, équipe, clientèle.
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    Matériel, personnel, compétences.
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    Dysfonctionnements, retards, gaspillage.
  • 7
    Le traitement des réclamations clients, la gestion des carrières, les lignes de fabrication, le suivi des factures, la communication interne, etc.
  • 8
    Matériel, trésorerie, temps de travail des collaborateurs. Ce dernier aspect doit faire l’objet d’une attention particulière. Il n’échappe à personne, en effet, que la masse salariale est un poste de dépense important. En revanche, on sous-estime beaucoup les gains de temps qu’une simplification ou réorganisation de certaines tâches ou opérations peut produire, juste par la rédaction de procédures, l’adoption de codes communs ou le redéploiement des attributions.
  • 9
    Un dé, par exemple.
  • 10
    Voir la conférence de François JULLIEN, L’art de la guerre expliqué à l’Occident, 2007, École centrale de Marseille.
  • 11
    Il est vrai que la contrainte est fréquemment contreproductive. L’incitation, plus douce, mène souvent au même résultat, avec une déperdition d’énergie moindre.
  • 12
    D’ailleurs, à elles deux, elles montrent l’imbrication de la stratégie et de l’organisation.
  • 13
    Rejouer quand on fait un double six, toucher vingt mille Francs.
  • 14
    Passer son tour, aller en prison.
  • 15
    Roger CAILLOIS, Les jeux et les hommes. Le masque et le vertige, Gallimard, introduction.
  • 16
    Au sens d’une obligation de faire ou de donner.
  • 17
    Au sens d’une interdiction, c’est-à-dire une obligation de ne pas faire.
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    Roger CAILLOIS, Les jeux et les hommes. Le masque et le vertige, Gallimard, introduction.
  • 19
    Dirigeants, investisseurs, collaborateurs, ouvriers, partenaires.
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    Scander l’activité avec des rendez-vous, des rituels, des étapes quotidiens, hebdomadaires, mensuels…
  • 21
    Réaménagement des postes de travail, acquisition de nouveaux locaux, création de nouveaux espaces pour le repos, les réunions, etc.
  • 22
    C’est la Realpolitik de BISMARCK autant que la « libération de la femme » par MOULINEX…
  • 23
    LAROUSSE, Dictionnaire en ligne, Motiver, 3.
  • 24
    C’est le sens de l’expression être « dans » le jeu.
  • 25
    On dira que le jeu est un interactif fictionnel.
  • 26
    Roger CAILLOIS, Les jeux et les hommes. Le masque et le vertige, Gallimard, introduction.